Maintenant que vous vous êtes familiarisés avec Windy grâce au guide complet, nous allons pouvoir mettre en application vos connaissances. Je vous propose ici des études de cas courants qui vous permettront de comprendre de façon concrète en quoi Windy est un outil si utile !
J’alimente cette page de différentes études de cas dès que celles-ci se présentent dans la vraie vie, revenez régulièrement 😉
Le courant-jet
Dans cette vidéo, je vous montre comment visualiser le courant-jet, ou jet-stream, dans Windy :
– sélectionner le calque vent
– se positionner à 9000m d’altitude
– afficher la pression atmosphérique
– se placer en Atlantique Nord
– observer le jet et le train de dépressions
Qu’est-ce qu’un courant-jet ?
Le courant-jet, ou jet-stream en anglais, est l’un des phénomènes météo les plus fascinants et influents de notre planète. C’est un flux rapide d’air atmosphérique situé à haute altitude, généralement entre 8 000 et 12 000 mètres au-dessus de la surface de la Terre. Les courants-jets sont des vents forts qui soufflent d’ouest en est à des vitesses allant de 100 à 400 km/h.
Ces rubans d’air rapides se forment principalement à la frontière des masses d’air polaires et subtropicales. Ils jouent un rôle crucial dans la détermination du temps et du climat. Les courants-jets influencent la trajectoire des systèmes de hautes et basses pressions, ce qui a un impact direct sur les conditions météo. Par exemple, un courant-jet puissant peut accélérer le déplacement des dépressions atmosphériques, provoquant des tempêtes plus intenses et des variations soudaines de température.
Windy : le guide complet
Outil puissant et fiable grâce aux nombreux modèles météo proposés, Windy offre de nombreuses possibilités souvent méconnues. Je vous propose un guide complet gratuit comprenant de nombreux tutoriels.
Des questions ? Échangeons autour d’un commentaire 😉
4 réponses sur « Windy : études de cas »
Bonjour GH,
Pour tout vous dire, j’avais l’intention de faire un petit tuto Vendée Globe à la sauce Virtual Regatta mais le temps me manque ces derniers temps…
A ma connaissance, les grands principes valables au Nord le sont également au Sud. Il faudra toutefois noter, comme vous l’avez sans doute remarqué, que les dépressions ne s’enroulent pas dans le même sens et que la fréquence et l’intensité des dépressions du Sud ne sont pas vraiment les mêmes que dans le Nord, c’est le moins que l’on puisse dire. Je vous invite d’ailleurs, pour mieux saisir les subtilités Nord/Sud, à lire Damien de Gérard Janichon, même si, avouons le, cela ne vous apportera sans doute rien par rapport à votre course virtuelle si ce n’est peut être de la rendre plus réelle tant le récit nous transporte (plus que nos satanés téléphones – avis personnel en passant).
Je divague… pour revenir à nos moutons, je vous soufflerais volontiers que pour bien avancer dans VR, il faut regarder loin, cela permet de mieux anticiper les grandes directions à prendre. Merci Windy. Et pour affiner cela et vous rapprocher de la réalité, effectuer un routage sur votre logiciel préféré. Merci les gribs.
A bientôt et bon vent !
Nicolas
Bonjour,
Merci pour la vidéo super intéressante !
Je découvre avec vous la « force secrète » qui bougent les dépressions.
Je suis un Béotien en météo sur le VGV (Vendée globe Virtuel) qui vient de se faire atomiser par une molle 😉 mal négociée à l’approche du cap Leeuwin finalement franchi.
Je cherche à ce que cela ne se reproduise pas et pour cela je regarde sur Windy, et donc je trouve votre site pour me former 🙂
Et alors que je vais me lancer dans le pacifique, je vois une molle dans le sud est de la Tasmanie et je demandais si il avait leur « Jet local » , en montant au FL380 il me semble bien voir un truc et comme je suis un béotien .. « Lorsque l’on a qu’un marteau tous les problèmes se mettent à ressembler à des clous 😉 »
Existe-t-il un phénomène similaire entre l’Australie et l’Amérique de Sud que je devrais regarder pour essayer de comprendre comment les anticyclones et les dépressions vont bouger afin de choisir la meilleure route.
Merci d’avance si vous pouvez me « souffler » une idée 😉
Cordialement
Salut Stéphane,
Merci pour tes explications toujours aussi précieuses. Dans ce cas précis, à savoir le jet qui nous a apporté les tempêtes Ciaran et Domingos, il serait en effet intéressant d’avoir une coupe pour mieux comprendre le phénomène d’un point de vue « vertical ». Si tu as ça dans tes tiroirs 😊
Salut Nicolas,
et merci pour cet article et ta méthodologie. Pour aller un peu plus loin dans la détermination du jet polaire qui est le jet le plus fort, il faudrait en fait faire une coupe du FL180 jusqu’à la tropopause et voir les axes de vent fort, la base et le sommet du jet.
En aéronautique par exemple, le jet est déterminé à partir de 80 KT ce qui facilite sa détermination. Certaines cartes comme les cartes TEMSI donnent aussi directement les axes de vent fort avec base et sommet et la turbulence associée.